Le temps est un concept qui préoccupe les humains depuis les premières civilisations. Ce n’est peut-être qu’au siècle dernier que nous avons commencé à comprendre le temps, grâce aux travaux d’Albert Einstein, mais mesurer son passage constitue une partie importante de la société.
Historiquement, le temps a été mesuré à l’aide de la rotation de la Terre et d’autres cycles astronomiques tels que les phases de la lune. La mesure du temps et donc l’identification des événements clés de la journée, du mois ou de l’année ont été essentielles au développement de l’agriculture, de la religion et des sociétés sophistiquées.
Alors que les calendriers existent depuis des millénaires, issus de monuments préhistoriques comme Stone Henge, censés indiquer le solstice d’hiver et d’été et donc identifier les jours les plus longs et les plus courts pour la plantation des cultures, mesurer des incréments de temps plus petits s’est avéré un défi technologique.
Les premières horloges n’étaient rien d’autre que des minuteries, utilisant de l’eau, des cierges allumés et du sable. Ceux-ci ont été efficaces pour mesurer une période de temps définie, mais moins utiles pour identifier le temps restant avant l’expiration de la lumière du jour ou d’autres événements importants.
Le cadran solaire a été la première véritable horloge dans la mesure où il était possible (lors d’une journée ensoleillée) de diviser le jour en incréments égaux et ainsi de fournir une mesure cohérente du jour.
Les horloges mécaniques sont apparues pour la première fois au XIVe siècle. Même si leur technologie reposait sur une mécanique simple et qu’ils étaient moins précis que les cadrans solaires existants, ils apportaient néanmoins une solution aux inconvénients évidents du cadran solaire (jours nuageux).
Les horloges mécaniques ont vraiment pris leur envol une fois que le pendule a été développé dans les années 1600, ce qui a permis aux horloges mécaniques existantes d’offrir une meilleure précision. Le développement des horloges mécaniques à pendule s’est accéléré au cours des siècles suivants et elles sont devenues de plus en plus précises.
Cependant, une fois qu’on a découvert que certains cristaux oscillaient à des vitesses précises sous l’influence d’un courant électronique, les horloges électroniques ont rapidement pris le relais, car les gens ont réalisé qu’elles offraient une bien meilleure précision.
Cependant, au cours des années 1950, l’horloge atomique a été développée. Elle utilisait l’oscillation d’un seul atome (normalement du césium) qui oscillait à une vitesse exacte chaque seconde. Grâce aux horloges atomiques, on a vite découvert que la manière traditionnelle d’utiliser la rotation de la Terre et d’autres corps astronomiques comme base de mesure de l’heure allait bientôt poser des problèmes car la Terre, a-t-on découvert, ralentirait ou accélérerait sa rotation en raison de les effets de la gravité de la Lune.
Si rien n’était fait, l’heure indiquée par les horloges atomiques (International Atomic Time – TAI) finirait par ne plus être synchronisée avec la Terre et la nuit deviendrait lentement le jour.
Une solution a été trouvée en UTC (Temps Universel Coordonné) où des secondes intercalaires ont été ajoutées pour compenser ce ralentissement de la rotation de la Terre.
L’UTC et les horloges atomiques ont rendu possibles des technologies telles que les satellites, la communication mondiale et Internet. La plupart des réseaux informatiques sont régis par une horloge atomique via un serveur NTP (Network Time Protocol). Les serveurs NTP reçoivent le signal horaire d’une horloge atomique provenant soit d’un signal radio, soit du réseau GPS (Global Positioning System) des États-Unis. Cela permet aux ordinateurs du monde entier d’être synchronisés sur la même échelle de temps (UTC), ce qui permet des transactions sensibles au temps telles que la bourse et le trading sur Internet. pendule chakras